L'équipe des Dépêches tsiganes remercient le Conseil de l'Europe et le professeur Jean-Pierre liégeois pour ce document. | |
du Conseil de l'Europe relatif aux Roms
Il est important de souligner que la terminologie employée dans ce domaine par le Conseil de l’Europe a considérablement varié depuis le début des années 1970 : « Tziganes et autres nomades », « nomades », « populations d’origine nomade », « Tsiganes », « Roms (Tsiganes) », « Roms », « Roms/Tsiganes », « Rom(s)/Tsiganes et Voyageurs », « Roms et Gens du voyage ».
La nouvelle tendance au Conseil de l’Europe est de ne plus utiliser que le terme « Roms » et de rajouter la définition ci-dessous en note de bas de page (ce fut le cas pour les rapports récents de l’Assemblée parlementaire adoptés en 2010, pour la Déclaration de Strasbourg sur les Roms, et pour la nomination du nouveau Représentant Spécial du Secrétaire Général pour les questions relatives aux Roms – nouvelle structure qui remplace la Division des Roms et des Gens du voyage):
Depuis quelques années, la formule consacrée lors de l’adoption par le Conseil de l’Europe de textes officiels relatifs aux Roms et aux Gens du voyage est la suivante :
L’expression « Roms » utilisée [dans le présent texte] désigne les Roms, les Sintés, les Kalés, les Gens du voyage et les groupes de population apparentés en Europe, et vise à englober la grande diversité des groupes concernés, y compris les personnes qui s’auto-identifient comme « Tsiganes ».
Compte tenu des nombreuses variantes trouvées dans les différents documents et les sites internet du Conseil de l’Europe, une harmonisation de la terminologie au sein de l’Organisation avait été jugée indispensable. C’est pourquoi, en décembre 2006, le Service des traductions ainsi que des agents de la Division des Roms et des Gens du voyage et du projet Education des enfants roms ont rédigé un glossaire terminologique, en tenant compte des avis de personnes issues des communautés roms et de Gens du voyage.
Certaines décisions concernant la terminologie résultent en effet des conclusions d’un séminaire organisé au Conseil de l’Europe en septembre 2003 portant sur « Les identités culturelles des Roms, Tsiganes, Gens du voyage et groupes apparentés en Europe », qui réunissait des représentants de différents groupes en Europe (Roms, Sintés, Kalés, Kaalés, Romanichals, Boyash, Ashkali, Egyptiens, Yéniches, Gens du voyage, Travellers, etc.) ainsi que des représentants de diverses organisations internationales (Organisation pour la coopération et la sécurité en Europe – Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme (OSCE/BIDDH), Commission européenne, Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR), entre autres).
La complexité de la question a contraint le Conseil de l’Europe à définir un certain nombre de principes linguistiques qui peuvent sembler un peu arbitraires. Par exemple, il a été décidé d’adopter la règle du pluriel en français (ajout d’un « s ») pour les termes pouvant être considérés comme entrés dans l’usage courant. Pour les termes plus « rares », le Conseil de l’Europe s’en est tenu aux règles grammaticales de la langue d’origine. Notons aussi que les adjectifs s’accordent en nombre mais pas en genre.
Le glossaire fait actuellement l’objet d’une mise à jour afin de refléter le consensus actuel au sein du Conseil de l’Europe et tenir compte des évolutions récentes en termes d’usage et d’acceptation dans la langue de tous les jours.
En cas d’hésitation entre deux termes équivalents, le terme souligné dans le glossaire est celui qu’il est préconisé d’utiliser dans les textes du Conseil de l’Europe.
Même s’il est exact de dire que le glossaire développé par le Conseil de l’Europe a été repris par de nombreuses organisations internationales, les préconisations ci-dessous s’appliquent avant tout à la terminologie utilisée au sein de cette Organisation.
Termes désignant des groupes
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ROM
un Rom (n. m. sing.), une Rom (n. f. sing.)
des Roms (plur.)
rom (adj. sing.), roms (adj. plur.)
romani (adj. à usage restreint)
A l’origine, le terme est invariable, « les Rom », mais, devenu courant, on le pluralise avec un « s ».
Dans certaines variantes du romani, on écrit « Rrom » avec deux « r » ; c’est parfois d’usage pour des raisons politiques dans certains pays comme la Roumanie (pour différencier Rroms de Roumains).
Il est recommandé en français d’utiliser l’adjectif « rom » qui s’accorde en nombre mais pas en genre : le peuple rom, des femmes roms, etc., et de réserver l’usage de l’adjectif « romani » (invariable) pour la langue et la culture : la langue romani et la culture romani.
En anglais, on emploiera indifféremment « Roma » et « Romani » comme adjectifs : « Roma(ni) woman », « Roma(ni) communities », mais avec une nette préférence pour « Romani » dès qu’on aborde la langue et la culture : « Romani language », « Romani culture ».
« Rom » signifie « homme d'ethnie romani » ou « mari » selon les variantes du romani ou les auteurs. Les Roms sont – avec les Sintés et les Kalés – une des trois grandes branches des Roms (terme générique), population originaire du nord de l’Inde.
Les Roms les plus nombreux sont essentiellement dans les Balkans et en Europe centrale et orientale. Ils parlent pour la plupart la langue romani (romani ćhib). Ils se divisent en sous-groupes : les Kelderash, les Lovari, les Gurbeti, les Tchurari, les Ursari, etc.
Il existe en outre dans les Balkans des groupes qui s’auto-identifient comme des Roms mais qui ne parlent pas le romani. C’est le cas des Boyash (Beash, Bayash, Banyash, Baiesi ou Rudari, selon les pays) dont le parler dérive du moéso-roumain, ou encore de certains Ashkali qui parlent albanais. D’autres groupes, comparables sur certains points aux Roms, tels les Egyptiens (appelés ainsi car supposés venir d’Egypte et eux aussi albanophones) et certains Ashkali, tiennent, eux, à afficher leur différence ethnique.
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SINTO (MANOUCHE)
un Sinto (n. m. sing.), une Sinti (n. f. sing.)
des Sinté/Sintés ou des Sinti/Sintis (plur.)
sinto (adj. sing.)
sinté/sintés ou sinti/sintis (adj. plur.)
Afin d’appliquer une certaine logique (d’ailleurs basée sur la langue romani), il est recommandé de suivre en français la règle o/i/é pour masculin, féminin et pluriel (un Sinto, une Sinti, des Sinté, et voir ci-dessous Kalo/Kali/Kalé, gadjo/gadji/gadjé), et pour le pluriel d’appliquer la marque traditionnelle du pluriel avec « s » comme cela se fait désormais pour Roms (Sintés/Kalés/gadjés), même si en romani le « é » marque déjà le pluriel.
On trouve néanmoins dans la plupart des textes officiels de l’OSCE/BIDDH, du HCR et de l’Union européenne (et dans des textes déjà parus du Conseil de l’Europe), le pluriel « Sintis » en français qui est donc une possibilité acceptable.
On trouve le groupe des Sintés essentiellement dans les régions germanophones (Allemagne, Suisse, Autriche), le Bénélux et certains pays nordiques (Suède…) ainsi que dans le nord de l’Italie (Piémont, Lombardie) et dans le sud de la France (Provence).
En France, les Sintés s’appellent Manouches (anglais : Manush). « Manouche » vient d’un mot romani qui veut dire « être humain ».
La langue parlée par les Sintés/Manouches, le sinto (appelé romnepen dans la langue elle-même) est une version germanisée de la langue romani.
La sous-branche méridionale des Sintés qui vivent dans le nord de l’Italie (Piémont, Lombardie) ou en Provence parle une autre variante de la langue sinto avec un lexique emprunté à l’italien.
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KALO (GITAN)
un Kalo (n. m. sing.), une Kali (n. f. sing.)
des Kalé/Kalés (plur.)
kalo (adj. sing.)
kalé/kalés (adj. plur.)
Tout comme pour Roms et Sintés, le pluriel en « s » tend à se généraliser et on le préconise pour rester dans la même logique.
Les Kalés (plus couramment appelés « Gitans ») de la péninsule Ibérique et du sud de la France ont quasiment perdu l’usage du romani. Ils parlent le kaló qui est de l’espagnol (lexique et grammaire) avec quelques reliquats de romani. Il existe aujourd'hui deux variantes (kaló espagnol et kaló catalan). En espagnol, on l’écrit avec un « c » : Caló, Calé mais il est jugé préférable d’utiliser le « k » au niveau international.
Il existe également un groupe « Kaalé » en Finlande qui tente de préserver ses traditions et des Kalés au pays de Galles qui, depuis les années 1950, ont perdu l’usage du kalo.
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GENS DU VOYAGE
un représentant des Gens du voyage/un Voyageur/un Traveller (n. m. sing.)
des Gens du voyage/des Voyageurs/des Travellers (plur.)
voyageur/appartenant aux Gens du voyage/aux Voyageurs/aux Travellers (adj.)
Dans le contexte français, on utilise « Gens du voyage » (terme administratif qui désigne aussi des groupes non roms ayant un mode de vie itinérant). Ce terme regroupe donc à la fois différentes branches roms (Roms, Sintés/Manouches, Kalés/Gitans dont les ancêtres proviennent du nord de l’Inde) mais aussi d’autres populations.
« Voyageurs » (plus proche de l’anglais Travellers) est utilisé en Belgique et en Suisse. On le trouve parfois en France au niveau des associations et de certains groupes (mais pas dans les textes officiels). De même que Gens du voyage, il peut regrouper différents groupes ethniques.
Le terme « Voyageurs » a été utilisé au Conseil de l’Europe entre 2002 et 2006 (voir l’ancien nom du MG-S-ROM durant cette période : Groupe de spécialistes sur les Roms, Tsiganes et Voyageurs).
Le terme « Voyageurs » n’ayant pas connu une vulgarisation comme ce fut le cas d’autres termes, le Conseil de l’Europe a considéré en 2006 que le terme qui s’imposait était celui de « Gens du voyage » (majuscule à Gens, minuscule à voyage), en dépit de son côté artificiel.
Il n'est néanmoins pas exclu qu’une évolution vers « Voyageurs » ne se fasse à l’avenir et ne soit repris par les textes du Conseil. Certains responsables politiques français souhaitent également une évolution de la terminologie. Par ailleurs, le terme « Gens du voyage » a pour inconvénient d’être un terme pluriel et par conséquent impose une généralisation. Il n'est pas traduisible en d'autres langues. Face à une montée de l’antitsiganisme, il est sans doute souhaitable de préférer le terme « Voyageurs » à celui de « Gens du voyage ».
Les Travellers proprement dits se trouvent en Irlande et en Grande-Bretagne et se distinguent ethniquement des groupes des Roms/Sintés/Kalés.
En Irlande ils sont considérés officiellement comme une communauté autochtone qui ne constitue pas un groupe distinct de la majorité en termes de race, couleur, descendance ou origine ethnique. A l’origine, ils menaient une vie itinérante mais, de nos jours, 80 % d’entre eux sont sédentarisés. Il ne faut donc pas nécessairement associer le nomadisme aux Travellers : en Norvège, les Travellers sont sédentaires alors que les Roms voyagent !
Les Irish Travellers se nomment Pavee dans leur langue. Celle-ci, appelée Cant, Shelta ou Gammon, a un vocabulaire essentiellement anglais et gaélique (avec quelques emprunts au romani) et une grammaire proche de l’anglais. La composition des mots est souvent inversée comme en verlan. Les Travellers ont été aussi longtemps appelés « Tinkers ou Tinklers » (« rétameurs » – péjoratif pour eux comme peut l'être « Tsiganes » pour les Roms – voir ci-dessous).
Il est préférable en français de conserver le terme « Travellers » pour désigner ces populations, de même que, dans les textes anglais, il est recommandé d’utiliser « Gens du voyage » car les deux termes ne sont pas totalement équivalents.
Il n’existe pas de « British Travellers » proprement dit au Royaume-Uni. On parle uniquement, notamment en Angleterre, d’Irish Travellers, voire de Travellers of Irish Heritage. Ils sont – tout comme les Roma/Gypsies (voir l’article Gypsies ci-dessous) – considérés comme un groupe ethnique distinct et couverts par la Convention-cadre pour la protection des minorités nationales (contrairement aux Travellers en Irlande !).
En Irlande du Nord, toutefois, et en Ecosse, on parle aussi de Scottish et Irish Travellers. En Ecosse, les Scottish Gypsies/Travellers (certains acceptent le terme Gypsies, d’autres pas) ont été appelés parfois Nawkens ou Nachins – des termes péjoratifs (voir Tinkers ci-dessus).
Au pays de Galles, on trouve deux groupes – les Romanichels (voir ci-dessous) qui parlent désormais l’anglo-romani et, au nord, les Kalés (venus d’Espagne par la France et la Cornouaille).
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ROMANICHELS et BOHÉMIENS
Au Royaume-Uni, essentiellement en Angleterre et au sud du pays de Galles, il existe un groupe, les Romanichals (en français Romanichels) qui s’auto-identifie « Gypsies » (parfois « Roma/Gypsies » dans les textes officiels). Ils parlent une langue appelée anglo-romani, un mélange de vocabulaire anglais et romani avec une grammaire anglaise.
Aujourd’hui en France, l’usage du terme « Romanichels » (dérivé du romani « romani cel – « peuple rom ») est devenu assez désuet et très péjoratif, tout comme « Bohémiens » lié au fait que le roi de Bohême leur avait accordé un passeport qu’ils montraient lors de leurs migrations. Ces deux termes sont donc à exclure en français.
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YÉNICHES
un Yéniche (n. m. sing.)
une Yéniche (n. f. sing.)
des Yéniches (plur.)
yéniche (adj. sing.)
yéniches (adj. plur.)
Les Yéniches sont, comme les Irish Travellers, une population autochtone non rom vivant notamment en Suisse et menant une vie itinérante bien que la plupart des Yéniches (plus de 90 %) soient aujourd’hui sédentarisés. Ils sont parfois appelés localement Karner, Laninger, Keßler, Fecker ou Spengler. Ils parlent allemand avec certains mots empruntés au romani, au latin et à l’hébreu.
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TSIGANES
un Tsigane (n. m. sing.)
une Tsigane (n. f. sing)
des Tsiganes (plur.)
tsigane (adj. sing.)
tsiganes (adj. plur.)
Au Conseil de l’Europe, on écrit traditionnellement « Tsiganes » avec un « s » plutôt qu’un « z ».
La dénomination « Roms/Tsiganes » a été employée par le Conseil de l’Europe durant de nombreuses années dans la mesure où l’association de ces deux noms couvrait la plupart des domaines et situations en Europe. En effet, en Europe centrale et orientale, le terme « Roms » est assez largement employé alors que « Tsiganes », qui a, aux yeux de beaucoup de Roms, une connotation péjorative, est jugé inacceptable par les Roms et les Sintés dans la mesure où il est considéré comme un nom exogène s’apparentant à tous les stéréotypes négatifs et paternalistes qui perdurent en Europe à leur sujet.
En Europe occidentale (Royaume-Uni, Espagne, France, Portugal, etc.), en Hongrie et dans certaines parties de la Russie, « Tsigane », ou son équivalent national (Gypsy, Gitano, Cigány, Cigano, Tsyganye, etc.) est mieux toléré et parfois plus approprié. Ainsi, de nombreuses organisations non gouvernementales, ou fédérations d'associations formées dans des Etats de l'Europe occidentale s'intitulent « Tsiganes » ou « Gypsies ».
Le terme « Tsigane » est également généralement accepté et utilisé dans le domaine artistique (« musique tsigane »), y compris dans les pays qui par ailleurs préfèrent l’usage du mot « Rom ».
Le fait que certains groupes acceptent l’usage de « Tsiganes » ou « Gypsies » était l’argument de l’ancien président du MG-S-ROM pour conserver (jusqu’en juillet 2006) ces termes dans le nom de ce comité.
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GADGÉS (NON-TSIGANES)
un gadjo (n. m. sing.)
une gadji (n. f. sing.)
des gadjés (plur.)
gadjo (adj. sing.)
gadjés (adj. plur.)
Ce terme désigne les « non-Roms » en romani. Il est recommandé de ne pas mettre de majuscule à gadjo/gadjé contrairement à Roms/Sintés/Kalés car il ne s’agit pas d’un peuple. C’est en effet ainsi que désignent les Roms tous ceux qui n’appartiennent pas à leur communauté (à rapprocher de goy/goyim – non-Juif/Juifs). Le son « d » se traduit par une lettre spéciale de l’alphabet romani [ӡ]. Il est donc transcrit différemment en anglais (« gadge ») et en français (« gadjé »).
Dans la péninsule Ibérique, le terme utilisé pour désigner les « non-Roms » est « payo ».
Terme désignant la langue
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ROMANI
romani/romanes/langue romani
Le romani ou romani ćhib en romani est une langue indo-européenne (sous-branche : indo-aryenne) comme le grec, les langues latines, germaniques, slaves, baltes, celtes, etc.).
Il s’agit d’une langue à part entière – ne pas parler de langues romani(e)s au pluriel ! – qui est comprise par une très large partie des Roms d’Europe en dépit de nombreuses variantes (il est préférable dans le langage commun de parler de « variantes » du romani plutôt que de « dialectes »). Les variantes s’expliquent par le fait que certains groupes ont plus ou moins emprunté du vocabulaire à la langue de leur environnement.
En anglais, il faut préférer Romani au mot Romany que l’on trouve pourtant encore fréquemment dans les dictionnaires.
En Europe de l’Ouest, et notamment en France, on entend assez souvent le terme « romanes » (prononcez romanèss) pour désigner le romani. Il s'agit en fait de l'adverbe : parler romanes signifie « parler en romani ».
L’interprétation en romani est pratique courante, depuis une dizaine d’années, lors d’événements organisés par le Conseil de l’Europe portant sur ce sujet (elle est également la troisième langue de travail du Comité d’experts sur les Roms et les Gens du voyage aux côtés du français et de l’anglais, les langues officielles). L’interprétation en romani est aussi devenue une pratique courante parmi les autres organisations internationales.
Certaines populations roms ont quasiment perdu l’usage du romani ou parlent désormais une langue (sorte de « pidgin » ou langue mixte) qui est plus ou moins largement influencée par la langue officielle, par exemple les Kalés en Espagne, les Sintés dans les pays germaniques, les Romungrés en Hongrie, ou bien les Gypsies en Angleterre.
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