mercredi 8 juin 2011

Les demandes du collectif : « Une mémoire française. Les Tsiganes pendant la Seconde Guerre mondiale »



Constitué en avril 2010 par plusieurs associations* ce collectif milite pour la prise en compte de l’internement familial dans l’enseignement, la reconnaissance du statut d’interné aux survivants et l’instauration de stèles sur les les sites des camps.  


Le collectif demande

 «  La reconnaissance officielle par le biais d’une parole publique, de l’implication des autorités françaises dans l’internement familial des « Nomades » dans les camps français de 1940 à 1946
Dans le cadre des commémorations du 70 e anniversaire de la Seconde Guerre mondiale, que les Tsiganes soient systématiquement associés aux commémorations, lors des cérémonies des 24 avril (journées nationales de la déportation), et tout particulièrement lors des commémorations du mois de juillet (journées nationales commémoratives des persécutions racistes et antisémites sous l’autorité de Vichy). Les persécutions subies par les Tsiganes doivent être rappelées dans les discours officiels tenus lors de ces commémorations.
La mise en oeuvre d’une politique nationale visant à faciliter la pose de stèle, la conservation et la préservation des lieux de mémoire liés à l’internement et à la persécution des Tsiganes pendant la SGM. (acquisition foncière et inscription au patrimoine national des lieux symboliques, par exemple. Montreuil Bellay)
La reconnaissance de la spécificité de l’internement des Tsiganes, c'est-à-dire l’internement familial en permettant aux enfants nés dans les camps ou ayant passé moins de trois mois dans les camps en raison de leur âge d’obtenir la carte d’interné.
L’insertion de l’histoire de l’internement et du génocide des Tsiganes dans les manuels scolaires.
Préserver les documents d’archives et en faciliter l’accès, favoriser la recherche et les publications dans une optique d’information et de diffusion, notamment auprès de la communauté tsigane.
Ouvrir une recherche sur les faits de résistance des Voyageurs, les déportations et les exécutions ; reconnaître les actions d’aide »

Le projet est parrainé par le cinéaste Tony Gatlif
Il est encadré par un comité scientifique composé d’historiens : Henriette Asséo, Emmanuel Filhol, Marie Christine Hubert, Alain Reyniers, Jacques Sigot
Il est porté par un comité d’organisation composé des associations suivantes : ANGVC (Association Nationale des Gens du Voyage Catholiques) / ASNIT (Association Sociale Nationale Internationale Tzigane) /FNASAT-Gens du voyage (Fédération Nationale des Associations Solidaires d'Action avec les Tsiganes et les Gens du voyage) / LDH (Ligue des Droits de l'Homme) / MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples) / Romani Art / UFAT (Union Française des Associations Tsiganes)


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